Comment soulager les douleurs d’endométriose naturellement ?
Dans cet article, je te partage une vision causaliste pour toucher aux racines profondes des symptômes avec des solutions naturelles pour améliorer la situation globalement.
L’endométriose est une pathologie complexe, multi-causale et divergente dans ses manifestations selon chaque femme. Elle concernerait 1 femme /10 en âge de procréer. L’endométriose touche la sphère la plus intime et impacte le quotidien de différentes manières : vie sociale, professionnelle, amoureuse, familiale…
Comprendre l’endométriose pour mieux agir
Afin de pouvoir agir et soulager les douleurs, il s’agit tout d’abord de comprendre ce qui nous touche. En tant que femme, il est important de connaitre le fonctionnement de son corps et ce qui peut le perturber. La vision en santé naturelle est d’aller chercher les causes pour pouvoir agir en profondeur et sur le moyen et long terme.
Les différentes causes de l’endométriose
Différentes théories amènent des éclairages aux causes de l’endométriose : les menstruations rétrogrades, la génétique, les perturbateurs endocriniens, un système immunitaire affaiblit, une dissémination lymphatique, la contamination bactérienne, l’altération du microbiote, l’épigénétique, ou encore l’inflammation chronique…
Pour tout savoir sur les causes, regardes cette vidéo
Quelles solutions naturelles à l’endométriose ?
#1 : Le mouvement
Notre corps est fait pour bouger : marcher, courir, danser, nager… et non pour la sédentarité, le pire fléau du siècle.
Quand on souffre de douleurs chroniques avec une fatigue associée, l’exercice physique va nous apporter de nombreux bienfaits. Bouger son corps apporte de la souplesse, permet l’oxygénation des cellules, la sécrétion de sérotonine, de dopamine, d’endorphines qui vont agir contre la douleur. Le mouvement aide aussi à la régulation hormonale, apporte une meilleure gestion du stress, un sommeil plus récupérateur, limite les adhérences, améliore la posture… tout cela sans aucun effet secondaire.
A chacune de trouver le sport et l’intensité qui lui convient. On se connecte toujours à son ressenti pour adapter l’activité à nos possibilités. Si tu n’as pas fait de sport depuis longtemps, commence par marcher 20 min par jour, ce sera un très bon début.
#2 : L’alimentation à privilégier
« Que ton aliment soit ton médicament » disait Hippocrate, père de la Médecine.
Etant donné que l’endométriose rime avec état inflammatoire, il est évident que l’alimentation sera un levier déterminant pour améliorer la situation.
Adopter une alimentation anti-inflammatoire nécessite des changements d’habitudes, que ce soit pour le choix des aliments, les modes de cuisson, la manière de manger…
On évitera ainsi tous les aliments transformés, raffinés (farines blanches, sucres), pâtisseries, gâteaux, sauces et plats préparés, les aliments frits, les excitants comme l’alcool ou le café. On optera pour des légumes crus ou cuits idéalement à la vapeur douce, à chaque repas, des céréales sans gluten comme du sarrasin, du riz semi-complet, des pommes de terre et des protéines variées (poissons gras pour les omégas 3, oeufs, volailles, viande rouge de qualité 1 x/semaine), et des bons gras (avocat, oléagineux, huiles d’olive/noix/cameline). On parsèmera le tout d’herbes aromatiques comme du persil, de la coriandre, du romarin, du thym pour leurs vitamines, minéraux et molécules anti-inflammatoires.
Le curcuma et le gingembre sont également des épices anti-inflammatoires intéressantes à utiliser de préférence en racine fraîche, à râper sur les plats.
On fait attention à sa consommation de soja sous toutes ses formes. Il contient des isoflavones qui sont des phytooestrogènes agissant sur les récepteurs aux oestrogènes, mais de façon moins puissante. Toutefois, l’endométriose se construisant sur un terrain hyperoestrogénique, il convient de limiter sa consommation de soja à 3x/semaine maximum en choisissant des formes fermentées comme le miso.
#3 : Le soutien du foie
Le foie est un organe clé de notre santé. C’est lui qui est notamment en charge de la détoxication du corps et qui métabolise (dégrade) nos hormones comme les oestrogènes. Pour qu’il fonctionne correctement, nous devons lui apporter une alimentation quotidienne digeste et adaptée, du mouvement et de l’oxygénation et ne pas le surcharger de substances difficiles à dégrader (médicaments, alcool, café, excès alimentaires). Le foie étant aussi appelé l’organe de la colère en médecine chinoise, il est intéressant de travailler sur notre colère intérieure et d’en identifier les causes pour l’extérioriser de manière bénéfique.
On peut faire une cure détox au printemps, la saison idéale où l’alimentation sera à faible charge toxémique à l’aide de plantes et minéraux. Avant de faire une détox du foie, assures-toi que ton intestin fonctionne bien afin qu’il puisse se débarasser des toxines que le foie éliminera au risque d’empirer le niveau d’inflammation générale. L’idéal est de se faire accompagner par un naturopathe.
Tu peux lire tout un article détaillé à ce propos juste ici !
#4 : Réguler le niveau de stress
L’endométriose apporte son lot d’émotions liées à la douleur, à l’inconfort de la situation ou encore à la frustration de ne pouvoir vivre ce que l’on voudrait (sortir, travailler, s’amuser). La douleur engendre du stress, et le stress lui-même engendre la douleur, ce qui crée un cercle vicieux qui peut s’installer dans la durée.
Dans la prise en charge globale, des outils de gestion du stress peuvent t’aider à mieux traverser la maladie. Voici quelques pistes intéressantes :
- L’hypnose
- L’EFT (Emotional Freedom Technique) visant à tapoter des points réflexes en répétant certaines phrases pour baisser l’intensité du stress
- La kinésiologie, passant par le test musculaire (corps) pour travailler des causes émotionnelles. Ma collègue Sara Mercado Depierre, installée près de Strasbourg est spécialisée dans cette problématique.
- La respiration : la cohérence cardiaque par exemple consiste à respirer pendant 5 minutes, 5 secondes à l’inspiration et 5 secondes à l’expiration. A faire 3x par jour. On observe de très bons résultats sur le stress et l’anxiété.
- Les huiles essentielles : en olfactothérapie on peut respirer directement au flacon, sur un mouchoir ou sur un stick des huiles calmantes et apaisantes du système nerveux comme par exemple : la camomille romaine (contre les troubles nerveux, affectifs, émotionnels), la cannelle de ceylan (« je suis fatiguée de la vie »), l’épinette noire (permet de nous redresser, aide à la confiance en soi), la lavande vraie (apaise les conflits du quotidien). Ces huiles peuvent faire partie de notre trousse santé au quotidien.
Cette liste est non-exhaustive. Il existe encore plein d’autres méthodes à explorer.
En conclusion, l’amélioration de son hygiène de vie globale, à travers le mouvement, l’alimentation anti-inflammatoire, le soutien du foie, la gestion du stress est un passage inévitable pour baisser les symptômes de l’endométriose à moyen et long terme.
Pour aller plus loin …
Si tu souhaites aller plus loin dans la prise en charge de tes symptômes d’endométriose, sache qu’il existe énormément de choses à faire pour améliorer ta situation.
Si tu veux qu’on en parle, nous pouvons en échanger lors d’un appel découverte offert de 15 minutes où tu m’exposes ta situation et je te dirai comment je peux t’accompagner.
Je t’accueille également dans mon cabinet à BARR (67), à la Villa Mathieu et en visio.
Mes séances et tarifs sont consultables ici.
En attendant, prends bien soin de toi,
Elodie, Naturopathe
Je t’accompagne vers le bien être à travers des moyens naturels.